Comparatif robots de piscine sans fil : Aiper Seagull Pro vs Aiper Scuba S1

Quand l’été approche et que l’on aspire à des baignades dans une eau limpide, le nettoyage de la piscine redevient un casse-tête bien réel. Les robots nettoyeurs de piscine sans fil sont devenus de nos jours une solution pour simplifier cette corvée. Aiper, acteur majeur dans ce domaine, propose deux modèles phares : le Seagull Pro, haut de gamme, et le Scuba S1, plus compact et abordable. Mais lequel choisir ? Nous les avons testés en conditions réelles et voici notre comparatif Aiper Scuba S1 vs Seagull Pro.

Design et ergonomie

Avec ses dimensions imposantes (43 x 43 x 27 cm) et ses 9,5 kg, le Seagull Pro en impose visuellement. Sa coque au design angulaire et sa finition gris mat résistent bien aux UV. Le robot inspire robustesse, bien que l’on puisse s’interroger sur la tenue du plastique à long terme. Son filtre interne de 4 litres et sa poignée de transport centrale en facilitent la manipulation, malgré un poids non négligeable.

Quant au Scuba S1, il est plus compact (39 x 22 x 44 cm) et plus léger (7,3 kg), il joue la carte de la praticité. Sa silhouette est plus arrondie et discrète. Son format s’adapte bien aux piscines de taille moyenne. Il se manipule aisément, notamment pour les personnes âgées ou les utilisateurs qui doivent le sortir fréquemment de l’eau.

 

Accessoires fournis dans la boîte

Les deux robots arrivent avec un packaging soigné et des accessoires bien organisés.

Dans la boîte du Seagull Pro, on retrouve :

  • Le robot lui-même, déjà partiellement préchargé.
  • Un chargeur magnétique rapide avec un câble de bonne longueur.
  • Un crochet de récupération à fixer au bout d’une perche télescopique (non fournie), indispensable pour sortir le robot de l’eau sans se mouiller.
  • Une brosse de rechange.
  • Un petit kit de nettoyage (brosse fine et chiffon) pour l’entretien des grilles de filtration.
  • Une notice multilingue claire et bien illustrée.

Du côté du Scuba S1, le contenu est similaire :

  • Le robot et son chargeur classique (non magnétique).
  • Un crochet de récupération également présent.
  • Une notice claire en plusieurs langues.
  • Un jeu de filtres supplémentaires pour prolonger la durée de vie du système de filtration.
  • Une petite brosse d’entretien.

Aiper a fait l’effort de proposer des accessoires utiles, mais le chargeur, plus basique, et l’absence de brosse de rechange donnent au Scuba S1 un léger désavantage en matière d’équipement.

 

Installation et mise en service

À la réception, les deux robots sont soigneusement emballés et livrés avec des notices claires, traduites en français, bien illustrées et faciles à comprendre. Aucun outil spécifique n’est requis pour l’installation et la mise en service.

Le Seagull Pro brille immédiatement par sa rapidité de prise en main. Une fois sorti de son emballage, il suffit de brancher son chargeur magnétique pour lancer la recharge. Et c’est là qu’il frappe fort : avec une batterie lithium-ion de dernière génération, il atteint une charge complète en seulement 1 h 30. Ce détail peut sembler mineur, mais il change tout pour les utilisateurs pressés ou qui veulent enchaîner plusieurs cycles de nettoyage dans la même journée. Une simple pression sur le bouton d’allumage, et le robot se met à l’eau. Pas besoin de paramétrages complexes : il démarre instantanément et choisit automatiquement son mode de déplacement selon l’environnement. On apprécie cette approche plug-and-play qui évite toute frustration dès la première utilisation.

De son côté, le Scuba S1 demande un peu plus de patience. Sa recharge complète prend entre 3 et 4 heures, ce qui peut s’avérer long si vous l’avez oublié la veille. Mais, son processus d’activation est tout aussi simple. Une fois chargé, il suffit lui aussi de l’allumer via un bouton unique, puis de le déposer dans la piscine. Il s’active dès qu’il est en contact avec l’eau. Aucun appairage via une application mobile n’est nécessaire, ce qui rassurera les utilisateurs peu à l’aise avec les outils connectés.

Autre petit détail appréciable chez les deux modèles : la présence d’un voyant LED indiquant l’état de la batterie et du fonctionnement. Cela évite de lancer un nettoyage alors que la charge est insuffisante et c’est un point qui est souvent négligé sur les robots de milieu de gamme.

 

Performances de nettoyage : fond et parois

Le Seagull Pro joue dans la cour des grands avec quatre moteurs puissants et un débit d’aspiration de 5000 litres par heure, l’un des plus élevés du marché pour un modèle sans fil. Cette puissance lui permet non seulement de nettoyer le fond de la piscine avec efficacité, mais aussi de grimper aux parois verticales pour un nettoyage plus complet. En test, il s’est montré redoutable sur :

  • Les feuilles, aiguilles de pin et autres débris organiques flottants,
  • Les particules fines de sable et de poussière,
  • Les algues débutantes sur les parois, en particulier sur liner ou carrelage lisse.

Il tente même, avec un certain succès, de nettoyer les angles entre parois et fond, ce que proposent rarement les robots d’entrée de gamme. En revanche, nous avons noté qu’il montre ses limites face à :

  • Des formes complexes de piscine (escaliers, recoins anguleux, obstacles fixes),
  • Des graviers ou petits cailloux qu’il a tendance à repousser plutôt qu’à aspirer.

Malgré cela, sa capacité à couvrir 3 surfaces (fond, parois et ligne d’eau) reste un vrai plus, surtout pour ceux qui veulent éviter les nettoyages manuels hebdomadaires.

Le Scuba S1, par contre, se concentre uniquement sur le fond du bassin. Il ne grimpe pas aux murs, mais compense ce choix technique par un déplacement particulièrement intelligent. Sa technologie WavePath™ 2.0 repose sur un algorithme de trajectoire optimisée, qui lui permet de quadriller la piscine de manière systématique. Résultat :

  • Le nettoyage est homogène, sans zones oubliées,
  • Les mouvements sont plus fluides et moins aléatoires que ceux du Seagull Pro,
  • Le robot évite mieux les blocages ou retours inutiles.

Sur un fond plat ou légèrement incliné, les performances sont très honorables : feuilles, sable et saletés fines sont aspirées sans difficulté. Mais en l’absence de capacité à nettoyer les parois, des zones à risque comme la ligne d’eau ou les angles verticaux restent exposées à l’accumulation de dépôts et au développement d’algues..

 

Navigation et couverture

C’est ici que les positions s’inversent.

La performance d’un robot de piscine ne se mesure pas uniquement à la puissance de ses moteurs : la capacité à optimiser ses déplacements et à couvrir l’intégralité du bassin est tout aussi importante. Et à ce jeu-là, les deux modèles Aiper ne se comportent pas de la même façon.

Sur le papier, le Seagull Pro dispose d’un GPS sous-marin et d’un système de cartographie intégré, censés lui permettre de mémoriser les contours du bassin et d’adapter ses trajectoires pour un nettoyage structuré. En pratique, les résultats sont plus mitigés.

Lors de nos essais, le robot avait tendance à :

  • Répéter plusieurs fois les mêmes trajectoires, en revenant de façon aléatoire sur des zones déjà traitées,
  • Oublier des portions du bassin, en particulier les coins ou les zones proches des parois inclinées,
  • Modifier soudainement son itinéraire, sans raison apparente, comme s’il perdait le fil de sa cartographie.

En cause : une technologie GPS sous-marine encore jeune et imparfaite, qui manque de précision en conditions réelles (murs en courbe, variations de profondeur, eau trouble…). Donc, malgré sa couverture théorique 3-en-1 (fond, parois, ligne d’eau), la cohérence du nettoyage est parfois aléatoire, obligeant à lancer un second cycle pour rattraper les oublis.

Moins ambitieux technologiquement, le Scuba S1 lui,n’embarque ni GPS, ni cartographie active. Il s’appuie sur sa technologie WavePath™ 2.0, qui repose sur un algorithme directionnel simple mais efficace. Sur les piscines à fond plat ou faiblement incliné, le résultat est convaincant :

  • Les trajectoires sont rectilignes et méthodiques,
  • Le robot couvre l’intégralité du fond sans repasser inutilement sur les mêmes zones,
  • Les mouvements sont fluides et continus, sans hésitation.

Cette logique de déplacement rappelle les meilleurs robots aspirateurs domestiques : pas de cartographie visible à l’écran, mais un algorithme qui fait le travail en silence. Toutefois, on a trouvé que l’absence de capteurs d’obstacles avancés limite ses capacités sur des formes de bassin complexes, avec escaliers, marches immergées ou zones surélevées, où le robot peut rester bloqué ou effectuer un demi-tour trop tôt.

 

Autonomie et charge

Le Seagull Pro impressionne par sa capacité à concilier puissance et longévité. Grâce à sa batterie de grande capacité, il affiche une autonomie réelle de 2 h 45 à 3 h, même en fonctionnement mixte (fond + parois). Cette durée lui permet de nettoyer efficacement des bassins jusqu’à 300 m² sans tomber à court d’énergie.

Mais c’est surtout son temps de recharge qui surprend : seulement 90 minutes pour un cycle complet. Une rapidité exceptionnelle, bien au-dessus de la moyenne pour cette catégorie de robots. Cela le rend idéal pour :

  • Une utilisation fréquente (même deux fois par jour si nécessaire),
  • Un usage professionnel ou semi-professionnel (gîtes, campings, grandes propriétés),
  • Les propriétaires de grandes piscines, qui veulent un robot toujours prêt à repartir.

Cette charge express est rendue possible par une technologie de batterie lithium-ion optimisée, couplée à un chargeur rapide intelligent fourni dans la boîte.

Le Scuba S1, malgré un format plus compact, se défend bien aussi avec une autonomie de 150 minutes. Cela lui suffit amplement pour couvrir des bassins jusqu’à 100-120 m², voire un peu plus si la forme est simple. Mais là où ça coince un peu, c’est le temps de charge : il faut compter entre 3 h 15 et 3 h 30 pour une recharge complète, ce qui peut freiner les utilisateurs pressés ou ceux qui souhaitent enchaîner deux nettoyages dans la journée.

À noter que le Scuba S1 n’est pas compatible avec la charge rapide, et aucun chargeur rapide n’est proposé en option. Le temps d’immobilisation entre deux cycles est donc nettement plus long.

Concernant le niveau sonore, les deux robots sont silencieux (<50 dB), et leur fonctionnement n’interfère pas avec un moment de détente à proximité du bassin. Côté consommation, leur moteur basse tension et batterie lithium-ion les rendent économes en énergie.

 

Entretien et nettoyage du filtre

Avec son bac filtrant de 4 litres, le Seagull Pro vise clairement les piscines de grande taille ou fortement exposées aux débris. Ce volume généreux permet de limiter la fréquence des vidanges, même en cas de présence importante de feuilles, insectes ou sable.

Le filtre est accessible par le dessus, via un couvercle facile à soulever. Une fois ouvert, il suffit de soulever le panier, le rincer à l’eau claire, et le remettre en place. L’opération prend moins d’une minute et ne génère quasiment aucune éclaboussure, grâce à une conception bien pensée et un filtre qui retient efficacement les saletés sans les tasser.

Mais il est important de noter que : si l’eau est très chargée en particules fines (pollen, poussières, algues), le filtre atteint vite sa limite. Dans ce cas, des vidanges intermédiaires peuvent être nécessaires, surtout si le nettoyage dure plus d’une heure.

Le Scuba S1 est plus compact, et cela se ressent sur son bac filtrant de taille réduite (environ 2 litres). Cette contenance est suffisante pour les petites piscines propres, mais atteindra vite ses limites après un orage, en automne, ou dans des zones arborées.

Là encore, l’accès au filtre est aisé : il suffit de relever le couvercle supérieur, de retirer le panier, puis de le rincer. Le nettoyage est simple, rapide, et l’utilisateur n’est jamais en contact direct avec les saletés. Mais, le petit volume oblige à surveiller plus souvent l’état du filtre, surtout en cas de cycle long.

Pas de double filtration ou de préfiltres fins ici : les deux modèles proposent une maille standard, efficace sur les feuilles, les insectes, les cheveux ou les particules moyennes, mais un peu moins sur les micro-débris.

 

Tableau comparatif Aiper Scuba S1 vs Seagull Pro

Critère Aiper Seagull Pro Aiper Scuba S1
Surface max 300 m² 150 m²
Autonomie 180 min 150 min
Temps de charge 1,5 h 3–4 h
Nettoyage des parois Oui Non
Navigation GPS sous-marin, imprécise WavePath™ 2.0, plus stable
Application mobile Oui (basique) Non
Poids 9,5 kg 7,3 kg
Capacité filtre 4 L ~2 L
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Conclusion

Aiper Seagull Pro

Aiper Seagull Pro

Le Seagull Pro se positionne clairement sur le segment premium. Il vise les grandes piscines et les utilisateurs technophiles.

✔️ Points forts :

  • Puissance d’aspiration
  • Nettoyage complet (fond + parois)
  • Autonomie impressionnante et charge rapide

À améliorer :

  • Navigation peu fiable
  • Application trop basique
  • Prix élevé

Recommandé pour les grandes piscines rectangulaires et les utilisateurs prêts à investir dans une solution haut de gamme sans fil. Voir le meilleur prix sur Amazon.

 

Aiper Scuba S1

Aiper Scuba S1

Le Scuba S1 est bien plus accessible. Il cible les propriétaires de piscines moyennes qui recherchent une solution simple, efficace et abordable.

✔️ Points forts :

  • Navigation plus méthodique
  • Maniabilité
  • Excellent rapport qualité/prix

À améliorer :

  • Ne nettoie pas les parois
  • Temps de charge long
  • Pas d’application

Idéal pour les piscines standards jusqu’à 150 m², les utilisateurs à la recherche d’un robot efficace sans se ruiner. Voir le meilleur prix sur Amazon.