Vous cherchez la meilleure tondeuse robot sans fil périphérique pour un jardin de moins de 600 m² et vous hésitez entre la Yuka Mini 500 de Mammotion et la Navimow i105E de Segway ? Vous êtes au bon endroit.
Sur le marché en plein essor des robots de tonte sans fil périmétrique, les deux modèles s’imposent dans la catégorie des petits jardins. Dans ce comparatif complet, nous analysons ces deux modèles en détail : navigation, efficacité, pente, fonctionnalités connectées, entretien, prix, avantages… Le tout, avec un regard utilisateur et un objectif clair : vous aider à faire le bon choix.
Présentation rapide : Yuka Mini 500 vs Navimow i105E
Critère | Yuka Mini 500 | Navimow i105E |
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Surface max. | 500 à 700 m² | 500–600 m² |
Navigation | Vision AI + RTK (sans câble) | GPS EFLS 2.0 + caméra |
Pente max. | 45° (≈ 100%) | 30% (10% en bordure) |
Installation | Très facile | Facile mais plus rigide |
Coupe bordure | Moyenne | Très précise |
Zones multiples | Oui | Limité |
Étanchéité | IPX6 | IP66 |
Connectivité | App + Alexa/Google | App + Alexa/Google + 4G |
Prix | ~999 € | ~999 € |
Nous avons deux marques aux origines bien distinctes, mais qui partagent aujourd’hui une ambition commune : rendre la tonte autonome plus accessible, plus intelligente, et surtout plus pratique pour les propriétaires de petites surfaces.
D’un côté, Mammotion, jeune marque déjà bien implantée grâce à sa gamme Luba conçue pour les grands terrains complexes, a su tirer parti de son expertise pour développer une alternative plus compacte et économique. Le Yuka Mini, pensé pour les petits espaces, combine un bon niveau de technologie à un prix contenu, sans pour autant négliger les fonctions essentielles comme la tonte systématique, l’installation sans fil, ou encore la détection d’obstacles.
De l’autre côté, Segway, plus connu pour ses engins de mobilité urbaine, s’essaie à nouveau au marché des robots de tonte avec un produit plus mûr que ses précédents essais : le Navimow i105E.
Ce dernier se présente comme une alternative crédible pour les pelouses allant jusqu’à 600 m². Lui aussi fonctionne sans fil périmétrique, et mise sur une navigation précise grâce à l’intégration d’une caméra, un élément encore rare dans cette gamme de prix. C’est d’ailleurs l’un de ses principaux atouts, car cette caméra améliore significativement la détection des obstacles et permet une tonte plus fluide, même dans des environnements plus encombrés.
Le Yuka Mini, quant à lui, ne dispose pas de système visuel, mais s’en sort très bien avec ses capteurs standards et une cartographie efficace, notamment grâce à son application mobile claire et bien pensée. Il est décliné en trois versions : la Yuka Mini 500, la Yuka Mini 600 et la Yuka Mini 800, chacune correspondant à la surface qu’elle peut couvrir. C’est un peu plus que le Navimow i105E, qui reste limité à 600 m², sauf à passer au modèle supérieur, le i108E, proposé à 1 300 € pour une couverture équivalente à celle du Yuka Mini 800.
Installation et mise en route
Le Yuka Mini brille par sa simplicité. L’installation est totalement sans fil : vous pouvez positionner la station de charge et, si vous le souhaitez, l’antenne RTK n’importe où dans le jardin. L’appairage est rapide, et la cartographie peut être lancée manuellement ou automatiquement. Une fois le robot prêt, il peut gérer jusqu’à 15 zones de tonte et intégrer des chemins ou zones interdites, sans aucune difficulté.
Chez Segway, l’installation est plus rigide. Le robot nécessite que la station et l’antenne soient placées exactement là où l’application le recommande, sans quoi la procédure ne peut pas continuer. Cela peut s’avérer frustrant si l’on souhaite optimiser l’emplacement en fonction du terrain. Heureusement, deux rallonges de 10 m sont fournies. Le reste du processus est bien guidé, mais demande plus de précision et de patience que chez Mammotion.
Navigation et cartographie
En matière de navigation, le Yuka Mini se montre particulièrement fiable. Mammotion mise sur sa technologie NetRTK+ combinant 4G, vision et GPS pour assurer un positionnement centimétrique, avec ou sans antenne. C’est redoutablement efficace, le robot démarre immédiatement, sans latence ni recalibration, même en cas de faible signal satellite. La fonction NetRTK+Vision permet même de se passer entièrement d’antenne, en utilisant les données 4G combinées à la vision embarquée. Ce service est inclus jusqu’à fin 2025, et fonctionne de manière étonnamment fluide.
Lors de nos tests, aucun écart n’a été constaté entre le mode RTK classique et le NetRTK+, preuve d’une technologie maîtrisée. La détection d’obstacles est également bien gérée, avec deux niveaux de sensibilité. Sur le terrain, le robot a reconnu une chaussure et l’a contournée sans problème, mais a échoué face à un tuyau d’arrosage en mode standard. Pour les environnements encombrés, mieux vaut donc activer la détection maximale.
Le Navimow i105E, de son côté, s’appuie essentiellement sur son système RTK classique assisté par une caméra embarquée. La précision est au rendez-vous et les trajectoires sont maîtrisées, mais la cartographie est un peu plus laborieuse et les transitions entre zones moins fluides. La reconnaissance des bordures repose sur la caméra, ce qui limite parfois sa capacité à franchir certaines allées ou à naviguer sur des terrains fragmentés.
Heureusement, le système de positionnement RTK fonctionne à merveille, avec un suivi précis de la position sur la carte. Même en cas de perte du signal satellite, le Navimow i105E continue de s’orienter grâce à sa caméra embarquée, une fonction bien pensée et très efficace. Pas de temps de latence, pas d’attente de calibration, le robot démarre au quart de tour. La détection d’obstacles est aussi à la hauteur.
Grâce à sa caméra, le robot identifie les objets et les évite proprement, en se rapprochant suffisamment pour tondre au plus près sans endommager quoi que ce soit. Il reconnaît même les parterres de fleurs et adapte sa trajectoire pour les longer avec précision. Un bandeau LED améliore la détection par faible luminosité, bien que la tonte de nuit reste déconseillée. On regrette simplement de ne pas pouvoir ajuster la hauteur minimale des obstacles à éviter, ce qui est possible sur d’autres modèles concurrents.
Fonctionnalités connectées
L’un des avantages notables du Yuka Mini est sa compatibilité avec Alexa et Google Assistant, permettant le contrôle vocal et la création d’automatisations domotiques. L’application, bien qu’un peu technique au début, permet une gestion complète : sensibilité des capteurs, angles de tonte, planification zone par zone ou globale…
Le Navimow i105E, lui, ne propose aucune intégration domotique. Son application est très bien conçue, claire et didactique, mais l’interaction avec le robot passe exclusivement par le smartphone. Un module 4G est proposé en option (environ 100 €) pour assurer une connectivité continue dans les grands jardins, mais cela alourdit un peu la facture.
Performance sur le terrain
Sur le terrain, le Mammotion Yuka Mini et le Segway Navimow i105E offrent des performances de tonte contrastées, révélant deux philosophies techniques bien distinctes.
1. Efficacité et qualité de tonte de pelouse et de bordures
Le Yuka Mini impressionne par la précision de ses trajectoires. Il couvre toute la surface sans oublier les angles ni les bordures. Il gère bien les bordures, s’en approchant au plus près, et les angles sont bien négociés grâce à une option de rotation multipoints. Un passage manuel au coupe-bordure reste toutefois recommandé si les bordures sont collées à des obstacles.
Le Navimow i105E, bien qu’efficace sur les zones dégagées, montre des signes de faiblesse dans la précision des lignes et la gestion des bordures. Il reste à distance trop prudente des obstacles et peine à couvrir les angles correctement, ce qui oblige souvent à finir manuellement au coupe-bordure. L’orientation de tonte peut être définie par zone, mais pas de manière automatique entre les cycles, ce qui limite l’effet de stimulation du gazon.
Quant aux angles, ils sont généralement mal couverts, là où le Yuka Mini adapte intelligemment ses manœuvres. On aurait pu attendre mieux d’un robot aussi compact, qui aurait pu tirer parti de sa petite taille pour gérer plus efficacement les recoins.
2. Lame et hauteur de coupe
Le Yuka Mini est équipé d’un disque à 5 lames (19 cm) avec réglage manuel de la hauteur entre 2 et 6 cm. Cela assure une tonte fine, bien maîtrisée, et permet même d’« imprimer » du texte ou des motifs dans l’herbe en évitant certaines zones.
Le réglage de la hauteur de coupe, allant de 2 à 6 cm, se fait manuellement via une molette. Une commande électronique aurait été plus pratique, notamment pour varier la coupe selon les zones, même si cette fonctionnalité reste marginale dans l’usage courant.
Le Segway Navimow i105E, de son côté, utilise un disque à 3 lames (18 cm) avec réglage de hauteur également manuel, entre 20 et 60 mm par paliers de 10 mm. La coupe est correcte mais moins nette, et les lignes sont souvent moins régulières, contrairement au Yuka Mini.
3. Autonomie
Côté endurance, le Yuka Mini se démarque avec une autonomie solide. En conditions normales, il tond jusqu’à 90 minutes avant de retourner à sa base pour se recharger, ce qui lui permet de couvrir efficacement les 500 à 600 m² annoncés sans forcer. Sa gestion intelligente de la batterie lui permet également d’optimiser ses trajets et de reprendre précisément là où il s’était arrêté après une recharge.
Le Navimow i105E est un peu moins endurant. Sa batterie offre environ 60 minutes d’autonomie, ce qui reste suffisant pour un jardin de 500 m², mais nécessite parfois de planifier la tonte sur deux jours si l’on souhaite une couverture optimale. La recharge, elle, prend environ 90 minutes, ce qui rallonge sensiblement les cycles si plusieurs zones sont à couvrir. Ce n’est pas rédhibitoire, mais c’est un facteur à considérer pour ceux qui souhaitent une tonte rapide et en une seule passe.
4. Niveau sonore
Sur ce point, avantage à Segway. Le Navimow i105E est l’un des robots les plus silencieux du marché avec 58 dB. Il est presque inaudible même à proximité. Le Yuka Mini, bien que seulement légèrement plus bruyant (57 dB annoncés), émet un bruit aigu du disque de coupe qui peut être plus perceptible à l’oreille, même fenêtres fermées.
Entretien
Les deux robots sont certifiés contre les projections d’eau : l’IPX6 pour le Yuka Mini et l’IP66 pour le Navimow. Tous deux se nettoient facilement au jet d’eau, à condition d’éviter les parties sensibles comme la caméra. On apprécie la facilité d’accès à la batterie sur le Yuka Mini, et la présence d’un emplacement pour AirTag dissimulé sous la coque.
Mais le Navimow demande un peu plus de soin à cause de son revêtement noir brillant, facilement rayable. Donc il faut éviter les chiffons abrasifs qui pourraient rayer le capot. Là aussi, il faut penser à nettoyer manuellement la caméra de temps à autre, surtout après la pluie. En cas de saleté importante, le robot interrompt automatiquement la tonte et envoie une alerte via l’application. Cela peut être contraignant, mais garantit une bonne visibilité pour assurer une tonte efficace.
Prix
Les deux robots sont proposés à un tarif similaire. Le Yuka Mini 500 est généralement affiché à 899 €, tandis que le Navimow i105E se trouve aux alentours de 950 à 999 €. Et il faut encore ajouter 100 € pour le module 4G si vous en avez besoin sur le modèle Segway.
Ceux qui privilégient l’intégration de la caméra pour une meilleure détection en milieux complexes apprécieront la proposition de Segway. Mais pour les propriétaires de jardins de taille moyenne à la recherche d’un robot fiable, polyvalent et à un tarif bien ajusté, le Yuka Mini, représente sans doute aujourd’hui l’une des meilleures options du marché.
Verdict : laquelle est faite pour vous ?
En termes d’expérience utilisateur, les deux modèles se veulent simples à installer. Pas de câble à enterrer, tout se fait depuis l’application : on cartographie, on définit les zones, et c’est parti.
Mammotion bénéficie tout de même d’un léger avantage, hérité de son expertise sur des modèles plus robustes, avec une interface utilisateur bien rodée et une communauté active qui facilite la prise en main.
Segway, de son côté, propose une application propre et intuitive, bien que parfois un peu plus limitée sur certaines options avancées. Côté performances, difficile de les départager sur des surfaces inférieures à 500 m². Le Navimow i105E brille par sa précision et sa compacité, tandis que le Yuka Mini mise sur une autonomie solide et une tonte cohérente et bien structurée.
Si vous cherchez un robot tondeuse précis, bien équipé, évolutif et bourré de fonctionnalités intelligentes, le Yuka Mini s’impose comme une évidence. Il est plus rigoureux sur les trajectoires, plus flexible à l’installation et plus complet en termes de configuration. C’est un modèle taillé pour ceux qui veulent **un robot efficace et personnalisable**, même dans des jardins complexes ou segmentés.
Le Navimow i105E conviendra davantage aux utilisateurs en quête d’un robot simple à utiliser, silencieux, avec une installation bien guidée et une navigation visuelle efficace. Son plus gros défaut reste une tonte un peu moins rigoureuse et une dépendance plus forte à l’emplacement précis de ses accessoires.
Où acheter la Yuka Mini ou la Navimow i105E au meilleur prix ?
Pour trouver ces deux robots au meilleur tarif, Amazon reste la plateforme la plus pratique et compétitive. On y retrouve régulièrement des promotions, des livraisons rapides (souvent gratuites pour les membres Prime) et surtout une politique de retour simple en cas de besoin.
Le Mammotion Yuka Mini 500 est disponible sur Amazon, souvent au même prix que sur le site officiel Mammotion, avec l’avantage d’un service client réactif. On le trouve aussi sur ManoMano ou Rakuten, mais les délais de livraison peuvent être plus longs.
Le Segway Navimow i105E est également en vente sur Amazon, parfois en pack avec l’antenne RTK. Vérifiez bien si le module 4G est inclus ou vendu séparément. Le robot est aussi proposé chez Darty, Boulanger ou Cdiscount, mais c’est souvent sur Amazon que l’on trouve le meilleur rapport prix/disponibilité.